IMMONDE...



Se lever au soleil
Et dormir éveillé.
C'est une vie sans frontière
D'habiter la ruelle.

Prêts d'une bouche d'air chaud
Où sur un banc tout collant
Le sommeil te rattrape
peut importe les obstacles.

Seul les murs de la morale
Son pour toi le grand mal.
Car la rue ne vie plus
Dans ce monde corrompu.

Les jugements que l'on te porte
Perpétues l'inconnu.
L'innocence de certains
Est l'absence du commun.

Itinérant, bon vivant
Fils de vie et non de corps.
Dans ce monce purement physique
Tu adoptes l'immatériel.

Dépourvu de tout tes biens
On se reconnais très bien.

C'est un être immonde qui vit tout en ses mondes.


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